samedi 25 septembre 2021

Premier Jour du Week-End, Doux Amer

Encore bloquée, Jo le malin qui me vole tout mes câbles m'a perdu le raccordement vidéo mais encore celui de mise sous tension. Impossible de faire ce que je veux. Alors admettons que je fasse tout autre chose que je veuille bien faire aussi. Me voilà !

 Ce matin, j'ai terminé Nymphéas Noirs de Michel Bussi. Ce livre à reçu plusieurs prix. Je n'ai encore lu aucune critique. J'ai beaucoup aimé les premières pages qui présentent l'angle de vue composé par l'auteur, c'est très bon. Le contexte de Giverny était pour moi la promesse d'un intérêt renouvelé : j'ai visité Giverny, il y a bien 30 ans, et j'ai beaucoup aimé l'ambiance du lieu, c'est un très bon souvenir.  

J'ai retrouvé dans le roman, une partie des réflexions d'alors, c'est à dire à la fois, le plaisir de rencontrer ces jardins, une ambiance, un paysage vivant savamment entretenu, même si je préfère de peu les jardins sauvages ou mi-sauvageons, tandis que la présence de la foule et les touristes beaucoup moins. 

Le livre est bien écrit, l'intrigue bien menée, et que dire de plus ? Je n'ai pas aimé. Je ne sais pas pourquoi. Si, moi-même, je l'avais écrit je serais certainement heureuse de pouvoir produire un tel écrit et de tirer de Giverny un décor s'autorisant l'impressionnisme de personnages aux contours flous qui se fondent dans l'histoire elle-même, en quelque sorte.

Je ne me trouve pas très juste, pourtant, je me suis lassée très vite des personnages, ils ne m'ont pas plût, leur attirance à part un court passage sur la fin, ne me parlait pas, leur jeu de séduction et les émotions de l'inspecteur ne trouvaient pas preneur, preneuse en l'occurence, à ce prix-là. Je me suis embêtée, et en même temps j'ai été emmenée malgré tout dans la lecture mais avec des freins, ce n'était pas pratique, je voulais vraiment pouvoir aller jusqu'à la fin du livre et en même temps... 

De la même façon que d'autres livres lu récemment, je vois déjà le film, peut-être pourrait-il être bien. Je suis très mitigée, quelque chose m'a manqué : l'engouement.

J'ai vu Mon Idole de Guillaume CANET. Okay, ça date, je ne suis pas en avance, 1997, mais je ne l'avais jamais vu. Idem, je me suis ennuyée, et j'ai tiré sur la corde pour le voir jusqu'au bout. Pourtant, plusieurs scènes étaient très bonnes. C'est surement très difficile de faire un bon film : j'ai l'impression que le mélange entre comédie et drame ne convenait pas. Il y avait un cran de trop au dessus ou au dessous, je crois. En revanche, Berléans, je l'ai trouvé au niveau de Carmet par exemple, il était vraiment génial et mariait aisément le mélange de ridicule et de barré, il faisait tout à fait le lien entre polar noir et comédie, pour moi le film repose sur lui, tel que l'aurait sans doute voulu Guillaume Canet pour l'ensemble des comédiens; un personnage qui est vraiment dans le personnage. Je viens de faire un tour sur WIKI et donc apparement il a eu une nomination au César du meilleur acteur. Là aussi, j'ai l'impression d'être injuste, je ne l'ai regardé jusqu'au bout que parce junior avait eu envie de le regarder avec moi. Je me suis emmerdée, j'ai regretté hormis la scène de meurtre, qu'il n'ait pas préféré regarder l'ANGUILLE DE de Shōhei Imamura, 1997

ou APRÉS LA PLUIE dont j'ai parlé billet précédent.

À tout bien faire, n'oubliez pas qu'il est utile de voir des films qu'on aime pas et c'est la même chose pour les livres. Il y a des gens qui essaient de ne voir que des valeurs sûres, et pourtant cela n'existe pas ni ne remplace le risque de se lancer dans l'essai qui nous invite à la rencontre. 

Alors, par ailleurs, j'ai lu les 3 premiers volumes d'un manga de Keigo SHINZO, MAUVAISE HERBE, Éditions le Lézard Noir. J'ai bien aimé, même si je ne m'attendais pas à cela du tout. Je l'ai pris à la va-vite, sans vraiment regarder, à partir de la couverture dont les dessins me plaisaient. Il serait dommage de raconter l'histoire même pour introduire le manga, je suis contente aussi des l'avoir découvert sans rien en avoir lu. Je pense que je lirais tout ses mangas Tokyo Alien Bros Holiday Junction et L'école du collège Moriyama etc

Toujours en avance, j'ai vu Sherlock Holmes, 2019, de Guy Ritchie, l'industrie du film qui distrait un soir de pluie même s'il ne pleut pas.





jeudi 23 septembre 2021

Après La Pluie ?

Non mais sans blague, je ne sais pas si vous connaissez Pierre Raufast ? (blog  seulement survolé). Lequel avec HABEMUS PIRATAM, m'a permis de passer un très bon moment : 
Donc, il est édité chez ALMA ÉDITEUR pour ce titre et quelques autres. 

Je ne connais pas l'auteur, pas même entendu parler, nulle part. 

C'est la première fois que je lis un titre d'Alma Éditeur, le livre est chic, le papier est épais et la police de caractère confortable, très belle proposition. 


Encore un livre que tu vois bien adapté au ciné, et qui fait penser, je ne sais pas trop pourquoi, c'est dans l'air du temps, au rôle de Belmondo en soutane chez Melville


Enjamber la flaque où se reflète l'enfer, Souad Labize

Il est ce tout petit livre d'un titre hautement pertinent autant que poétique. Il est fulgurant et je dirais presque magistral, tellemen...