Le collectionneur de serpent, première nouvelle sur cinq proposée dans ce petit recueil sorti chez Agullo, traduit du croate par Olivier Lannuzel.
Le format du livre est parfait, et la lecture, autant par la police de caractère que la densité de l'encre charment tous mes sens.
Pour l'instant, à la seule lecture de cette première nouvelle de 40 pages, je peux dire que JURICA PAVIČIĆ est fondamentalement talentueux :
Il excelle à planter le décor en un rien de temps, avec force et profondeur, la saisie des enjeux rapportés mêle les étoiles dans les yeux à la lecture ce récit si subtil, et la stupeur abandonnique nous prend, au devant de faits de guerre qui envoutent par leur authenticité. Enfin ! Une nouvelle pointure !