Aux Éditions Harper Collins, j'ai acheté, lu et revendu le corbeau d'Oxford, de Faith Martin, Traduction, Alexandra Heerscovici-Schiller
Donc, c'est un livre de Poche à 5,50€, très agréable à tenir en main, la couverture autant que le papier sont de super qualité.
Donc, Le titre ne vend pas l'ensemble, les fils dans lesquels un corbeau s'évanouit ne sont pas assez emmêlés. A mon avis, Iktomé n'est pas passé par là; ça se lit, un peu comme un Marie Higgins Clark transfusé à Oxford en 1960, très vite, sous forme de série avec un duo entre Le vieux Coroner et La jeune Trudy Loveday, policière. On aurait aimé un Coroner un peu plus travaillé au niveau de la personnalité, car très vite, l'indéfectible, celui présenté comme intransigeant et sec personnage, devient gentil en deux coup de cuillères à pot. (Avec Trudy
Donc, je ne vais pas raconter l'histoire, ça se lit très facilement, c'est bien fait, pourtant il me manquait quelques aspérités possibles quant à la structure psychologique et plus de profondeur d'âme ancrée en personnage, mais c'est pardonné.
J'ai trouvé quelques répétitions, peut-être dues à la traduction mais je ne pense pas. L'intérêt pour moi tient surtout aux méthodes d'enquête, notamment, le rôle d'un coroner, officier public agissant au nom de la Couronne. Le métier de Coroner existe dans différents pays. Il relève bien évidement du droit et du système judiciaire criminel : ce qui est particulièrement intéressant c'est que le Coroner peut mener une enquête autour d'un crime*1 en même temps qu'il ne doive dépasser certaines limites. J'aurais aimé peut-être quelque chose de plus fouillé.
Vous pouvez également trouver un travail de mémoire de L'Association des Coroners du Québec, sourcé ci-dessous"
Le concept de coroner provient de l’époque anglaise médiévale et fut adopté à cette période par plusieurs pays ayant à traiter avec les Anglais1. Toutefois, c’est en 1194, sous le règne du roi d’Angleterre Richard Ier dit Cœur de Lion que le terme est officialisé. En effet, au mois de septembre de la même année, il promulgue The Articles of Eyres afin de restaurer la justice royale à la suite de la rébellion du prince John, ayant débuté lors de la troisième croisade du roi Richard Ier. L’article 20 de cette promulgation désigne des custos placitorum coronae2, dont le mot « coroner » est dérivé. Ces crowners3 devaient visiter chaque comté d’Angleterre. Le chevalier local demandait alors au crowner d’enregistrer le différend devant être soumis à la justice. Puisque le roi Richard Ier désirait obtenir davantage de fonds pour reconquérir la Normandie, le crowner s’assurait également que les sommes dues à la Couronne soient recueillies. Pour ce faire, il percevait un montant provenant de l’inventaire des propriétés et des possessions de chaque défunt dans chaque comté et déterminait les modalités de disposition du corps. Il effectuait ensuite une enquête lorsque le décès était soudain ou violent et effectuait un inventaire des propriétés et des possessions de ce dernier. Finalement, ce représentant de la Couronne déterminait les dispositions finales du corps." D'après David Anderson, avocat au sein du cabinet Sykes Anderson Perry à Londres, "un coroner en Droit Anglais, est un professionnel du droit chargé de certifier le décès d'une personne intervenu dans des conditions particulières voire suspectes dans le ressort des sa juridiction".Ceci étant, pour ceux qui s'intéressent aux systèmes judiciaires, Voici.
En Folio Policier, j'ai lu Hével, de PATRICK PÉCHEROT, Prix Marcel Aymé, 2018. Ce n'est pas que je n'ai pas aimé, c'est bien écrit, mais je ne l'ai pas terminé (à 30 pages de la fin).
Ensuite, pour 14,90€ Chez Actes Noirs, Actes Sud, traduction Rémy Cassaigne 144 pages, je me suis amusé à lire une nouvelle de Camilla LÄCKBERG, Femmes sans merci.
Bon. C'est bien écrit et ça n'emballe pas (pour moi). La composition est bien, pour autant, je n'ai pas aimé les traitement des personnages, un peu classiquement borné sur les violences conjugales, ça ce n'est pas grave, mais je ne sais pas, ça manquait d'jus. Il y a bien les ingrédients de la vengeance, du meurtre, et de femmes soumises sous emprise face à des hommes violeurs et abuseurs, certes, bon, il faudrait peut-être que je lise autre chose de cet auteur, je sais pas.
J'ai découvert Michel PASTOUREAU, alors vraiment ça saucissonne : c'est un spécialiste de l'Histoire médiévale, des couleurs et plus, à entendre et lire. Alors bon, je m'étais à peu près arrêté au Traité des couleurs de Goethe, et bien, c'est passionnant, drôle, agréable de l'entendre partager ses connaissances. Je n'ai pas encore été par là mais ça ne saurait tarder : je crois qu'il est aussi spécialiste de l'Héraldique qui m'intéresse.
J'ai lu la moitié du premier volume de Robin Hoob, Les cités des Anciens, j'aime beaucoup, regardé le manifeste #1SUR5 et regardé les vidéos sur ce même sujet de Karl Zéro sur la question délicate de la pédophilie qui nécessiterait peut-être plus de connaissance des dossiers, écouté sur la chaine de Robum 9, JackMcVea & The Door Openers.
Chez Marabout, je suis tombé sur un petit bouquin de Pico Lyer, l'art de l'immobilité, ou plutôt l'art d'être immobile, sympa, de Jodorowski les yeux du chat, collaboration avec Moebius, chouette intro, pas trop aimé la BD malgré des planches dessin qui me plaisaient.
Les 5 Terres, ce n'est pas mal du tout ! Mais bien sûr je n'ai lu que les 3 premiers tommes, au lieu des 5 car la bibliothèque te laisse trop peu de temps pour pouvoir lire les emprunts. Les dessins sont plaisants, et les personnages attachants car les visages animaux collent très bien à l'histoire et aux traits de caractère croisés mi-animal, mi-humain.
Sinon, j'ai lu quelques billets de souslescratèresnucléaireslaplage@diaspora.psycho.fr, gentiment barré et drôle, Pascal Le Crom, m'a parlé dans la lignée des écrivains du Montana, de Mc Guane que je n'ai encore jamais lu, et de plusieurs titres, Rien que du Bleu, Sur les Jantes, peut-être aussi l'Ange de personne ? il y a aussi la fête des corbeaux, bref des masses de titres de cet auteur à découvrir, laissons faire les synchronicités ? Je tomberais certainement sur le titre qu'il me faut au bon moment. Je penche sur les jantes, c'est le moins qu'on puisse dire.
Alors, of course, il n'est pas né au Montana mais Caryl Ferey est irrévocablement de la même manne.
Sans parenthèses, il ouvre des espaces parallèles tout comme Jim Harisson, (dommage la couv est loupé), Brautigan, (sérieusement trouvez une autre éditions, je ne comprends pas ce choix, ça nuit même à l'achat des fans), Crumley, (que se passe t-il avec les couv' ? Carver, (Tais-toi je t'en prie : couv' très réussie), les écrivains du Montana quoi, pourrait-on dire, et encore je n'ai pas lu le quart de leur production, c'est d'la balle.
Pour moi, il est le petit frère enragé de Steinbeck.
Son dernier titre : Lëd
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